Il y avait un moment que Laurent devait me faire faire un baptême en planeur. Enfin, ce dimanche 27 août 2006, nous nous retrouvons à Antichan !

Préparation du biplace, un Twin Astir II, au milieu des élèves et autres biplaces, essayage du parachute de secours et familiarisation avec le cockpit et les instruments et surtout instruction des consignes de sécurité obligatoires !!! Tout est en double commande. Au passage, Laurent me nourrit d’autres informations !

Baptême en golfette (décidément !) pour amener les planeurs en bout de piste et prise de contact avec le monde des vélivoles, si proche et pourtant si éloigné du nôtre.

Nous décollons vers 14h. Le câble entre le remorqueur et nous fait 60m. Je découvre de nouvelles sensations, comme celle du remorqué. Je suis aux 1^ères loges ! Je vois le remorqueur monter et descendre devant moi… ou alors est-ce notre planeur qui ondule au gré de la masse d’air ? ;o) Ca y est, nous larguons ! Nous sommes à environ 900m, vers Lorp-Sentaraille (au N de la piste) et je retrouve des sensations connues, celles du thermique ! La pompe nous amènera jusqu’à 1400.

Il y a quelques barbules mais la masse d’air s’est vite asséchée. Nous évoluons bientôt sous un ciel bleu où les thermiques portent le même nom. Les autres planeurs nous donnent aussi une idée de cette masse d’air. Nous partons en direction de la plaine mais en restant en local d’Antichan. Nous retrouvons le temps d’une ascendance un ami de Laurent qui vole dans un Pégase.

Entre 2 thermiques, Laurent me propose de tenir le manche…Si dans les paroles, c’est d’une logique implacable (regarder l’horizon, corriger en fonction des mouvements du planeur par rapport à l’horizon), c’est autre chose dans la pratique !Je n’arrive pas à aller très droit… Où est mon bout de chiffon avec mes ficelles à rôti ???

Le piémont ne semble pas très généreux au vu des autres vélivoles. Pourtant, petit à petit, nous essayons de nous en rapprocher. Bientôt nous voici au-dessus du déco de Cazavet ! C’est pour moi très intéressant de voir sous cet angle certains sites de vol. C’est très instructif car c’est aussi mon terrain de jeu.

Nous essayons de nous rapprocher de la crête mais ce n’est pas très propice. La masse d’air n’a pas l’air très organisée. D’après Laurent, le vent ONO contribue à cette mauvaise organisation car la crête de Balaguères est orientée dans le même axe. Nous nous maintenons, puis décidons d’aller nous poser. Nous sommes en vol depuis près d’une heure ! Super, ce baptême !! En route vers l’atterro, Laurent me fait un décrochage puis des 8 paresseux. Les sensations sont hallucinantes !

Sous le vent de l’atterro, nous retrouvons un thermique qui nous dérive vers l’Intermarché. D’autres planeurs y finissent d’enrouler. Nous partons vers Moulis. Après cette dernière balade, nous prenons le chemin du retour. Le posé ne posera aucun problème.

Ca a été super !!! 1h35 de découverte et en même temps j’ai retrouvé certaines similarités, notamment dans le « choix tactique » du vol…

J’ai appris plein de choses : que les planeurs étaient immatriculés, qu’ils avaient des procédures radio… La vitesse m’a surprise. Je n’avais jamais vu les nuages se déplacer aussi vite ;o))

Claire avec la gentille participation de Laurent

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