CANBERRA - Prise au piège dans une tempête, une championne allemande de parapente s'est retrouvée pendant près de dix minutes à une altitude supérieure à celle de l'Everest, mais a survécu à cette mésaventure dans laquelle un Chinois a péri.
Alors qu'elle volait au-dessus de la ville australienne de Tamworth, à 280 km au nord-ouest de Sydney, jeudi dans le cadre d'un entraînement en vue des championnats du monde de la semaine prochaine, Ewa Wisnerska, 35 ans, s'est retrouvée à une altitude de 30.000 pieds (9.144 mètres).
"Vous ne pouvez pas vous imaginer la puissance. Vous avez l'impression de ne plus rien être du tout. Comme une feuille d'arbre qui s'envolerait", a-t-elle dit sur les ondes de la radio publique australienne.
"La dernière chose dont je me rappelle est l'obscurité. J'entendais des éclairs partout autour de moi."
Un membre de l'équipe chinoise, âgé de 40 ans, est mort dans cette tempête soudaine, qui a surpris les quelque 200 personnes qui se trouvaient alors en vol.
En à peine 10 minutes, la championne allemande s'est retrouvée plus haut que le sommet de l'Everest, qui culmine à 8.850 mètres, altitude connue par les alpinistes comme la zone mortelle en raison du froid extrême qu'il y règne. Elle est ensuite restée inconsciente pendant près d'une heure.
Il faisait moins 50 à l'altitude où elle se trouvait, dans une zone où les grêlons étaient gros comme une orange.
"Tout son corps, son harnachement et son équipement ont été recouverts de glace", a raconté vendredi à Reuters l'organisateur de l'événement, Godfrey Wenness.
"Il n'y a pas d'oxygène. Elle aurait pu subir des lésions cérébrales. Mais elle a repris connaissance à 6.900 mètres avec de la glace tout autour du corps, et a lentement rejoint le sol", a ajouté Wenness.
Selon l'organisateur, Wisnerska a tenté de contourner le front orageux qui se formait devant elle, mais a été happée lorsque deux centres orageux se sont rejoints. Son vol a été enregistré par son GPS. La parapentiste a atterri à 60 km de son point de départ.
Hospitalisée avec de sérieuses engelures et boursouflures au visage, elle est sortie de l'hôpital et se remet de son aventure.
Rob Taylor (Reuters)
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nous aurons le plaisir de vous accueillir en novembre prochain à Toulouse à l’occasion du 1er séminaire ouvert consacré à la sécurité en vol ultra léger (vol libre, kite, cerf-volant, speed-riding, etc) qui se tiendra lors de la première édition des « Journées CLEY » les 25 et 26 novembre 2006 à la Maison des Sports de Labège – Renseignements, propositions de contributions et inscriptions : paul.pujol@free.fr / laurent.chamerat@club-internet.fr )
Bonjour,
J’ai assisté hier soir, à la Cité de l’Espace, à la soirée « autour d’un micro ace Joël COLLADO » portant sur les prévisions météorologiques. Les intervenants étaient donc Joël COLLADO (Mr météo à France Inter et meneur du débat), madame BENICHOU (responsables à Météo France) et Bruno JENESAISPLUSSONNOM, prévisionniste à Météo France.
Madame BENICHOU nous a détaillé l’organisation de Météo France pour la production des prévisions :
·Le réseau de stations de mesure terrestres, maritimes (bateaux, bouées), aériennes (avions, radiosondages avec des ballons) et spatiales (satellites), qu’elles travaillent avec ou sans assistance humaine
·L’organisation des télécommunications entre les agences française, anglaise, allemande, américaine … de météorologie
·La structure des centres, national (TOULOUSE), régionaux et départementaux
·Les différents modèles numériques, chaque agence ayant le sien et comparant ses résultats avec les autres. En France, 2 modèles sont utilisés et un troisième est en test :
oARPEGE à grande échelle (maillage de 23km de côté)
oALADIN à moyenne échelle (maillage de 10km)
oAROME tournera en 2008, avec un maillage de 2km seulement
·Les différents modèles sont susceptibles de donner des résultats différents, d’où l’importance de comparer les différent résultats : les prévisions faisant l’objet d’un consensus entre les modèles bénéficient d’un indice de confiance supérieur.
Bruno JENESAISPLUSSONNOM nous à montré en direct comment il établissait des prévisions à partir des observations et des résultats donnés par les modèles :
Madame BENICHOU également décrit le fonctionnement des cartes d’alertes météo (niveaux vert, jaune, orange et rouge) et le sens des différents pictogrammes qi les ornent. Elle a également décrit la collaboration de Météo-France avec :
Joël COLLADO est intervenu pendant tout le débat pour apporter beaucoup de précisions, pour reformuler certaines explications et répondre aux spectateurs.
Cette conférence gratuite était extrêmement intéressante, n’hésitez pas à participer aux suivantes.
Bonne journée,